Pas une seule journée sans qu'on nous demande de quel pays nous venons. Je bredouille, embarrassée et un peu honteuse, «du Canada».
La honte d'être associée de près ou de loin au premier ministre Harper et à ses politiques me donne des boutons. Et plus je visite d'autres pays et goûte à différentes cultures, plus cela renforce ma conviction qu’il est nécessaire de préserver et de protéger la diversité culturelle dans le monde. Notre culture on ne peut plus menacée dans un océan anglophone ne fait pas exception. Profondément, viscéralement, je suis Québécoise. Aussi, pour en finir avec mon malaise et être en accord avec moi-même, je réponds maintenant que je suis du Québec, un pays francophone situé juste au nord des États-Unis.
Après tout, pourquoi attendre plus longtemps pour nommer notre pays puisqu’il en est déjà un dans nos coeurs et nos tripes ?
Étonnamment, je constate que le Québec est plus connu que je ne l'aurais cru et pour ceux qui ne le connaissent pas, à notre contact, ils apprennent à le nommer et à le situer. Je me dis que si nous nommons notre pays, le monde et les politiques en particulier devront bien se rendre à l'évidence qu'il existe bel et bien ce pays. Être nommé, c’est déjà un peu exister.
La honte d'être associée de près ou de loin au premier ministre Harper et à ses politiques me donne des boutons. Et plus je visite d'autres pays et goûte à différentes cultures, plus cela renforce ma conviction qu’il est nécessaire de préserver et de protéger la diversité culturelle dans le monde. Notre culture on ne peut plus menacée dans un océan anglophone ne fait pas exception. Profondément, viscéralement, je suis Québécoise. Aussi, pour en finir avec mon malaise et être en accord avec moi-même, je réponds maintenant que je suis du Québec, un pays francophone situé juste au nord des États-Unis.
Après tout, pourquoi attendre plus longtemps pour nommer notre pays puisqu’il en est déjà un dans nos coeurs et nos tripes ?
Étonnamment, je constate que le Québec est plus connu que je ne l'aurais cru et pour ceux qui ne le connaissent pas, à notre contact, ils apprennent à le nommer et à le situer. Je me dis que si nous nommons notre pays, le monde et les politiques en particulier devront bien se rendre à l'évidence qu'il existe bel et bien ce pays. Être nommé, c’est déjà un peu exister.
Belle filosophie. Vive le Québec libre! =:o)
RépondreSupprimerC'est beau ! Ça commence bien une journée Limouloise...
RépondreSupprimerBonne journée à vous trois...
Se nommer, c'est exister. Bien d'accord, Anne.
RépondreSupprimerBises.
J'abonde et j'adère. Bravo! Merci!
RépondreSupprimerMême si j'ai toujours été indépendantiste, lors de mon séjour au Népal en 2004, je répondais toujours "Canada". C'était toujours un bon passe partout. On avait même rencontré deux filles de l'Alaska qui disaient à tout le monde venir du Canada pour ne pas se faire "écoeurer" ou se faire haïr!!
RépondreSupprimerMais en 2007, en Inde, moi aussi j'ai passé au "Québec"... pour ne pas me faire "écoeurer" ou haïr!! Ça veut tout dire...
Merci Manon! Bonne journée à toi aussi et gros bonjour à Sébastien et Nicolas! xxxx ...c'est cool de te savoir là!
RépondreSupprimerVoici la rep d'un ami Facebook: Serge Garneau « Cela ne pourra pas toujours ne pas arriver. »
RépondreSupprimer( Gaston Miron )
Annie Boutet te dis bonjour aussi et elle adore vous lire...
xxxxxxxxxxxxx
Your country ? Your name ??
RépondreSupprimerOuais... je m'embarque à prononcer Québec? Ou j'y vais avec Canada, et j'explique que je parle francais, comme plus (ou moins) de 6 millions d'entre-nous, dans une mer anglophone au nord-est de l'Amérique du Nord. Dans ce pays aux multiples langues reconnues, je m'appliquais également, à dire à ceux qui tenaient à pratiquer gentiment leur anglais, que l'anglais c'est bien pratique, mais pas aussi beau que notre langue maternelle individuelle.
La propagation du mot et du concept Québec est aussi une bonne idée tiens...
Bonnes pensées à vous
Léonard xx
merci Anne, tu as bien nommer mon sentiment pour le Québec " je suis Québécois. Aussi, pour en finir avec mon malaise et être en accord avec moi-même, je réponds maintenant que je suis du Québec, un pays francophone situé juste au nord des États-Unis.
RépondreSupprimerdede
Hey Manon! Anne te remercie pour le rappel de cette merveilleuse phrase de Miron... Salut bien Annie Poupette pour moi. À plus!
RépondreSupprimerDédé, j'ai hâte de m'afficher avec toi en tant que québécoise dans un autre pays... quand est-ce tu viens nous rejoindre???
RépondreSupprimerJ’avoue que l'Inde n'est pas une destination qui me venait en premier à l'esprit, mais, à vous lire et vous « voir » me ferait aller vous rejoindre de suite !! Je m'afficherai Québécois avec toi ma belle Karine n'importe où !!!
RépondreSupprimer« Cela ne pourra pas toujours ne pas arriver. »
RépondreSupprimer( Gaston Miron )
Rien à ajouter. Merci de tout coeur Manon et à Serge Garneau également.
Merci pour les nombreux commentaires qui nous tiennent le coeur au chaud.