jeudi 31 mars 2011

Monkey Temple - Jaipur

Notre promenade au Monkey temple n’a pas été très agréable. Disons que la vue n'était pas extraordinaire et les singes pas très accueillants.




lundi 28 mars 2011

Les chiffonniers


Tel un père Noël miniature, cet enfant se promène avec une immense poche sur l'épaule. 
Il ramasse le plastique qui jonche le sol ou qui se trouve dans les rarissimes poubelles indiennes.  
Ici, on est loin du bac vert, mettons...

samedi 26 mars 2011

C'est pas parce qu'on est ici qu'on n'est plus là

Dans le métro de Paris, nous croyons assister à une chorégraphie de danse contemporaine. On n'entend que le bruit rythmé et envahissant des pas des nombreux passagers. Ceux-ci sont vêtus de noir, ceux-là de gris. Ils ne se parlent pas, pressés qu'ils sont de sortir ou de prendre leur correspondance. Je réalise alors toute l'intensité du voyage que nous venons de faire. Dans le brouhaha multicolore indien, en deux mois, jamais nous n’avons entendu le bruit des pas.


Même si nous sommes de retour, le blogue sur l’Inde continue puisque nous vous avons montré qu'une portion de notre voyage qui nous a menés des villes désertiques du Rajasthan à Katmandou au pied de l’Himalaya. Il vous reste encore beaucoup à voir...


Nouveauté :
Si vous désirez être informé des nouvelles entrées par courriel, vous pouvez maintenant inscrire votre adresse dans la petite boîte prévue à cet effet (là, juste à droite).

vendredi 25 mars 2011

Chronique animalière : les éléphants de Jaipur

Rose bonbon, souriant et le corps qui n'en finissait plus de s'étirer quand je tirais sur la ficelle pour le faire avancer. Soudain, il se recroquevillait sur lui-même pour mieux s'étirer encore. C'était mon cadeau de Noël à 6 ans, un Slinky en forme d'éléphant que j'avais choisi entre tous plusieurs mois à l'avance, en espérant le recevoir dans la nuit du 24 décembre.

Jaipur 2011 - De chaque côté de la ruelle, une ouverture donne sur une petite cour. Dans la première, un éléphant dos à nous, immense comme un éléphant peut l'être, des entraves aux pattes, regarde le mur de pierres à un mètre de sa trompe. Il n'a que ça à regarder de toute manière. Une petite fille nous aperçoit et nous dirige vers l'autre cour identique à la première de l'autre côté de la ruelle. Trente mètres carrés tout au plus. À gauche, quelques chèvres au bout d'une corde broutent chacune son paquet de feuillage suspendu au mur. À droite, quatre pachydermes, dont deux couchés, se font faire un pédicure à coup de ciseau à bois. Ça saigne. Les pauvres bêtes sont enchaînées à deux pattes, l'une arrière, l'autre avant. Le regard de ces animaux en esclavage dans cette ville m'a fait frissonner. J'étais gênée de les observer et d'être de cette race qui se croit tellement supérieure et les prive de leur vie en liberté dans la nature. On dit qu'il y a entre deux et trois cents éléphants à Jaipur.
Je suis rapidement retournée dans le tuktuk pour réfléchir à ce que je venais de voir. À Jaipur, j'ai pleuré.
Quant à voir des animaux au bout d'une chaîne ou d'une corde, je préfère encore qu'ils soient en plastique et rose nanan.








jeudi 24 mars 2011

Baoris de Bundi

Bundi compte plus de 200 baoris (réservoir d'eau). Voici les deux plus impressionnants.


Le Raniji-ki-Baori (puits de la Reine) construit en 1699.




Les chauves-souris se reposent à l'ombre.


Le Dhabhai Kund serait du XVIe siècle.



Avant l'arrivée de l'eau courante, les baoris étaient des lieux de rencontre pour la communauté qui venait quotidiennement y puiser l'eau.

mardi 22 mars 2011

lundi 21 mars 2011

Énigme no 3 - Un gagnant!

Quel est le métier de cet homme?

Eh oui cet homme est bel et bien un dentiste! Nous en avons rencontré quelques-uns sur le bord d'un boulevard poussiéreux de Bundi.

Félicitations à l'anonyme qui devra s'identifier s'il veut avoir la chance de gagner le super grand prix qui sera tiré au sort à la fin des énigmes. Cette récompense extraordinaire transformera pour sûr la vie de l'élu(e).

N.B. À nos amis greffés qui se reconnaîtront : si vous souhaitez avoir les coordonnées de notre spécialiste, faites-nous le savoir. Il semble avoir des tarifs très compétitifs.



Les fausses dents semblent faites à partir de coquillage.
Nous ne savons pas si c’est le dentiste qui les gosse pendant ses temps libres. 
On se demande aussi combien faut-il de fausses dents en coquillage pour entendre le son de la mer dans la bouche du sinistré.

dimanche 20 mars 2011

Les fumeurs, le retour!

Voilà deux mois et demi sans tabac déjà et pour célébrer ça, me revoici à la charge avec mes fumeurs du dimanche!

Au retour, je vous traquerai avec mon appareil amis faiseurs de boucane ....ayez crainte!!!









Chutes Mewal, je dirais même plus...

Après avoir roulé de nombreux kilomètres de route crevassée aux multiples nids de poules qui nous réconcilient avec les rues de Montréal se trouve une cascade d'une hauteur vertigineuse et que l'on devine spectaculaire durant la mousson. Nous avions l'intention d'y faire une petite baignade, mais les déchets que l'on peut apercevoir dans le lit de la rivière nous font passer l'envie.
Après avoir contemplé le magnifique paysage et bien reposé nos popotins de cette route de brousse (la pire à vie pour nous trois), nous prenons résignés le chemin du retour, l'estomac dans les talons. À nouveau deux heures de tape-cul et nous nous retrouverons Karine et moi devant une appétissante pizza aux tomates tandis que François savourera un autre délicieux riz blanc. Il faut ce qu'il faut...

samedi 19 mars 2011

Chutes Mewal

Dans les attractions touristiques de Bundi figurent les chutes Mewal.
À 70 km de la ville, ça semblait une belle randonnée à faire pour découvrir la campagne environnante. Ce que nous ne savions pas c’est que ça prenait plus de 2 heures de route défoncée et pénible pour s’y rendre. Les autos-rickshaw n’ont pas vraiment de suspension et régulièrement, je me tapais la tête sur le tube de métal qui supportait la housse du toit.
Ça nous faisait donc plus de 4 heures à se faire brasser pour 2 heures sur place... Mais bon, c'était quand même joli.




CHRONIQUE ANIMALIÈRE: La "trail" des singes

C’est l’heure de manger mon riz blanc et Anne m’accompagne en se bourrant les joues d’un succulent dhal . François est resté au lit puisqu’il devra lui aussi manger du riz blanc dans les jours qui viennent. C’est chacun son tour pour le riz blanc.
Nous sommes seules sur un toit tout près d’un palais accroché dans une montagne, le spot est parfait, le vent chaud aussi, bref on est tranquille. Arrivent par dizaine et par autres dizaines des singes, la sorte des « pas fins » avec la face et le cul rouge, je ne suis plus tranquille… Notre resto se trouve de toute évidence à côté de leur « trail » en direction du couché de soleil. C’est à ce moment que je découvre que mon amie Anne n’est de nature méfiante qu’avec les êtres humains parce qu’elle semble très bien gérer la présence des macaques. La serveuse arrive et lorsqu’elle voit le zoo, elle nous tend un bâton de bois et dit de frapper si jamais...ils aiment bien voler le contenu des assiettes qu'elle nous dit, surtout les chapatis! Anne assurera notre sécurité pour le reste du repas.



vendredi 18 mars 2011

Le fou de Bundi

Les pantalons complètement souillés, il empeste.
Il dort près d’un temple et ne parle à personne.
Nous osons à peine le regarder et pourtant son regard est troublant de sérénité.