Nous arrivons à peine, Anne et François ont envie de jeter un œil sur la ville tandis que moi je préfère prendre une douche. Ciao, on se donne rendez-vous pour le souper. Peu de temps après ma sortie de l’hôtel, je me fais saluer par Shakir, un jeune homme avec des yeux noir profond à la Jason, mon presque frère à Jonquière. Évidemment je le trouve sympatique immédiatement. Il est légèrement « manièré », il dépose toujours délicatement son visage au trait fin sur ses longues mains effilées lorsqu’il m’écoute et je n’hésite pas deux secondes avant d’embarquer sur sa moto lorsqu’il me propose de me faire boire le meilleur chaï du coin... au pire ça me coûtera une visite chez un de ses amis qui vends des gogosses (très courant d'avoir des privilèges mais il ne sont jamais sans conséquence)
La ballade est fantastique, Udaipur est la ville la plus romantique de l’Inde (c’est le guide qui le dit), je découvre toutes les petites ruelles colorées, on prend un pont qui chevauche le lac Pichola et on boit le thé au soleil couchant sur le bord d’un autre lac entouré de chameaux, c’est génial. Par contre, il me cruise sans bon sens; me suis-je trompée sur son allégeance? Ça peut arriver... à moins qu’il ne soit en quête de "l’american dream" :-) Tel que prévu pour lui on va chez un vendeur de peinture miniature traditionnelle indienne et comme d'habitude pour moi je n'achète rien.
Le lendemain, je le croise au même coin de rue, la tête penchée, délicatement appuyée sur sa main en train de rigoler avec une autre touriste. J’espère qu’un jour il va y arriver, il est si gentil et c’est un dessinateur incroyable.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire