Après Udaipur, l'idée d'aller à Jodhpur, une autre ville envahie par les touristes, ne nous disait plus rien. En lisant, nous apprenons que «la ville bleue» n'est pas la seule avec cette caractéristique chromatique et que la petite ville de Bundi, plus paisible, serait sans doute une meilleure destination pour nous.
Les nombreux singes de Bundi remplaceraient avantageusement les innombrables touristes de Jodhpur. Nous sommes entrés dans le royaume de ces agiles petites bêtes aux faces rouges ou noires en soirée. Ce n'est qu'à notre réveil, lorsque nous sommes sortis dans le jardin pour déjeuner, que la ville nous a révélé ses charmes. D'abord un lac vert de mousse devant lequel nous avons mangé, des bougainvilliers en fleurs, puis un vieux fort juché sur une des nombreuses collines qui ceinturaient la ville. Notre souhait était de grimper sur l'une d'elles en fin de journée pour aller y contempler le coucher de soleil.
De trouver le chemin pour le sommet s'avéra plus difficile que prévu. Après avoir cherché et presque abandonné, nous avons rencontré un garçon appuyé sur une béquille qui nous a proposé de nous guider jusqu'au sommet. Compte tenu de sa condition, j'étais plutôt sceptique. Une jambe complètement tordue le faisait se déplacer en claudiquant et le sentier n'était pas aménagé. Pourtant, j'ai été ébahie de constater l'aisance et la rapidité avec lesquelles il grimpait et sa capacité à gérer ce membre apparemment inutile. Notre guide était en fait un véritable champion.
Les nombreux singes de Bundi remplaceraient avantageusement les innombrables touristes de Jodhpur. Nous sommes entrés dans le royaume de ces agiles petites bêtes aux faces rouges ou noires en soirée. Ce n'est qu'à notre réveil, lorsque nous sommes sortis dans le jardin pour déjeuner, que la ville nous a révélé ses charmes. D'abord un lac vert de mousse devant lequel nous avons mangé, des bougainvilliers en fleurs, puis un vieux fort juché sur une des nombreuses collines qui ceinturaient la ville. Notre souhait était de grimper sur l'une d'elles en fin de journée pour aller y contempler le coucher de soleil.
De trouver le chemin pour le sommet s'avéra plus difficile que prévu. Après avoir cherché et presque abandonné, nous avons rencontré un garçon appuyé sur une béquille qui nous a proposé de nous guider jusqu'au sommet. Compte tenu de sa condition, j'étais plutôt sceptique. Une jambe complètement tordue le faisait se déplacer en claudiquant et le sentier n'était pas aménagé. Pourtant, j'ai été ébahie de constater l'aisance et la rapidité avec lesquelles il grimpait et sa capacité à gérer ce membre apparemment inutile. Notre guide était en fait un véritable champion.









De toute beauté!
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